Made in France
100% recyclable
Dans la logique de « la stratégie sur les matières plastiques » de l’Union Européenne et la Feuille de route de l’Economie Circulaire de la France, ce sont des obligations de recyclabilité et d’éco-conception qui sont imposées. Le but est de lutter contre le gaspillage en achetant réparable et recyclable.
Dans ce contexte, pas un jour ne se passe sans qu’un industriel de l’agroalimentaire ou une enseigne de grande distribution ne s’engage dans la bataille contre le plastique.
Pour les professionnels, la problématique des emballages est très sérieuse. Pour convaincre les consommateurs, qui aujourd’hui considèrent l’impact environnemental de leurs achats, il faut trouver des solutions convaincantes et efficaces.
A l’échelle européenne, la directive Single Use Plastic menace une dizaine de familles d’objets à usage unique. Ils sont choisis pour leur tendance à se retrouver sur les plages : les cotons-tiges, les touillettes, les pailles, les couverts et assiettes jetables, etc.
Pour exemple, Lidl, le distributeur allemand, s’engage. Le but est de mettre fin à sa vente d’objets à usage unique. D’ici la fin de l’année 2019, ces objets disparaîtront de ses rayons.
Carrefour suit également cette logique, en commençant par sa gamme bio. Leur objectif est également de supprimer ces objets de leurs rayons mais aussi de supprimer les plastiques superflus. A commencer par leurs fruits, ils vont les présenter au naturel.
Cette directive oblige aussi, à compter de 2021, les contenants de boissons à disposer d’un bouchon solidaire de la bouteille. Cristaline a pris les devants et donne l’exemple à d’autres marques comme Thonon, l’eau minérale de Haute-Savoie.
Le poids du bouchon est réduit. Sa fabrication nécessite donc moins de plastique. Il est attaché au goulot de la bouteille et donc ne s’égare pas dans la nature. Il simplifie le tri au consommateur : il suivra la bouteille dans le bac approprié. Le nombre d’unités d’emballage est, lui aussi, réduit, passant de 2 à 1.
Grâce à cette innovation, nous voyons que le physique de certains objets en plastique reste encore compliqué à substituer. L’objectif des industriels est alors de trouver des solutions pour en limiter l’impact.
L’objectif est aujourd’hui de cesser les emballages plastique et d’en trouver des alternatives fiables. Ce n’est pas encore l’heure de la suppression des emballages. Il faut donc créer un système circulaire pour diminuer leur usage et leur impact environnemental.
« Notre objectif est de modifier l’ensemble des produits de marque propre, y compris les emballages et les étiquettes des produits ». Lidl a, effectivement, pour objectif d’atteindre 100% de cellulose pour leurs produits de marque et leurs emballages recyclés d’ici fin 2020.
Pour ce géant allemand de la distribution, la cellulose moulée reste encore une fois la solution face au plastique. Ce matériau est conçu à partir de papiers recyclés, il est résistant et s’adapte à tous types de produits. Ainsi, il est efficace et respectueux de l’environnement.