De nos jours, l’emballage et le conditionnement sont des sujets très importants. Ils le sont encore plus pour les industriels du papier-carton car ils en sont le cœur de l’industrie.
Face en enjeux de développement durable, ils ont pu s’adapter plus facilement que d’autres. Entre législations, contraintes et habitudes de consommation, ils semblent facilement se frayer un chemin.
Ce sont en effet leurs matériaux qui sont les plus représentés avec 35,7% de la consommation mondiale en 2016, loin devant les plastiques rigides (18.2%) ou encore le métal et le verre.
Tous les jours, nous sommes entourés d’emballages en tout genre. De nos aliments jusqu’à nos cosmétiques, ils sont partout. Respectivement, ce sont un peu plus de 243.8 et 26.3 milliards d’euros dépensés dans les emballages ,en 2017, pour ces deux secteurs.
Pour cause, avant d’être néfaste, il est utile et nécessaire. Il aide pour :
Ainsi, de par ses fonctions techniques, pratiques et marketing, l’emballage est devenu indispensable pour l’Homme. Malgré tout, son utilisation massive a de réelles conséquences sur l’environnement.
D’un point de vue environnemental, ce produit du quotidien présente deux contraintes majeures. Produit à partir de ressources terrestres (matières premières et énergies) qui ne sont pas renouvelables (ou de moins en moins), il puise dans les ressources nécessaires aux futures générations. Ces dernières constituent d’ailleurs une rapide augmentation de la population qui va créer une demande et une consommation beaucoup plus importante d’emballages.
Ensuite, l’emballage constitue une pollution de la nature. Il nous encombre environnementalement et visuellement. En effet, après utilisation, ceux en plastique particulièrement, sont retrouvés dans la nature, dans les rues ou sur les plages. Il semblerait, en effet, que le plastique, devenu si courant, en soit le vrai problème..
Afin de réduire les inconvénients sur l’environnement, des législations ont été mises en place. Si elles sont spécifiques à chaque pays, elles expriment cependant trois priorités :
D’ici 2022, la Commission européenne prévoit des mesures d’interdiction ou de restriction sur une dizaine d’objets plastiques à usage unique. En octobre 2018, le loi Egalim a élargi, en France, les interdictions d’une dizaine supplémentaire pour début 2020. Elle fait l’exception des produits compostables, recyclables et biosourcés.
Pour faire la balance entre les législations, le besoin et le risque que l’emballage engendre, les industriels réfléchissent à des innovations. En effet, le but est de trouver des alternatives fiables et efficaces aux plastiques qui ont longtemps été le principal emballage de nos produits.
Aujourd’hui, il y a donc plusieurs tendances qui semblent se dessiner, pour répondre à cette problématique, dans l’industrie de l’emballage :
C’est en ça que les industriels du papier-carton interviennent. Comme cité plus haut, on ne peut pas ignorer leur popularité. Ils ont su s’adapter aux évolutions du secteur qui fait maintenant face à bien des contraintes tout en répondant aux besoins des consommateurs dans leurs quotidiens.
C’est, aujourd’hui, le papier-carton au-devant de la scène. Les stars de ce secteur sont le carton ondulé et la cellulose moulée. Ils sont tous deux biosourcés, biodégradables et recyclable. Ils offrent légèreté et résistance.
De plus, ce sont des matériaux idéals pour assurer la sécurité du produit. Ils en assurent la protection, le transport et l’isolation. Ils sont tous deux reconnus pour leur facilité d’usage.
L’atout majeur de la cellulose (ou carton moulé) est sa capacité d’adaptation aux formes les plus complexes. Electronique, électroménager, restauration, automobile, pharmaceutique, rien ne l’arrête !